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05
11
2017

Comment rester un jeune cycliste toute sa vie?

Dans les prochains paragraphes, vous découvrirez toutes les astuces pour contrer les effets du vieillissement chez le cycliste.  Nous aborderons autant les changements physiologiques du cycliste que les ajustements à faire au niveau de son positionnement et de sa routine entraînement. Rester un jeune cycliste toute sa vie, c’est possible!

Je tiens à remercier Jean-Pierre Huot, concepteur/propriétaire du site web ADN du vélo, pour sa participation dans la création de ce contenu éducatif pour les cyclistes.

rester un jeune cycliste

Jean-Pierre Huot lors de l’évaluation et du positionnement cycliste en physiothérapie avec son nouveau Trek Domane!

Voici les quatre principaux changements physiologiques chez le cycliste :

  •  La diminution du VO2 Max.
    Il faut savoir qu’à partir de 40 ans, la capacité aérobique maximale diminuera d’environ 10 % par décennie. Il est possible, avec un entraînement spécifique en intensité, de diminuer à 5 % la perte de VO2 Max.
  • La perte de masse musculaire.
    La masse musculaire est l’une des premières victimes du vieillissement. À partir de l’âge de 50 à 55 ans, la perte de masse musculaire s’accélère considérablement. Par contre, il faut savoir qu’avec un programme d’exercices spécifiques on peut ralentir considérablement la perte de masse musculaire.
    Il est possible, sans prendre d’abonnement au gym, d’avoir un programme d’exercices efficaces avec le simple poids de son corps et quelques élastiques (idées d’exercices ici).  Consulter un kinésiologue ou un préparateur physique qualifié afin de vous aider à bâtir ce programme personnalisé.
    De plus, un programme adapté à vos besoins permettra de réduire de manière significative les risques de blessures.
  • L’augmentation du pourcentage de tissus adipeux.
    L’augmentation progressive du pourcentage de gras est une conséquence directe du vieillissement. Il est donc prioritaire, pour les cyclistes plus âgés, d’optimiser leurs apports nutritionnels en fonction de leur besoin.
  • Les blessures antérieures et l’historique sportif du cycliste.
    Finalement, il est prioritaire de bien questionner et de bien évaluer la condition du cycliste. À la clinique, il n’est pas rare de voir des cyclistes qui ont eu plusieurs blessures au niveau du dos et des membres inférieurs, sans compter l’arthrose et tout ce qui l’accompagne.  
    Comme disait Jean-Pierre, « le moteur est en parfaite condition, mais la carrosserie montre des signes d’usure… »  Tous ces facteurs devront être pris en considération lors de la prescription d’exercices et du positionnement cycliste.

Les ajustements nécessaires au niveau du positionnement pour rester un jeune cycliste.

La première chose à préciser, d’entrée de jeu, c’est que le positionnement peut-être à la fois confortable et performant. Voici quelques éléments-clés sur lesquels il faut porter une attention particulière.

rester un jeune cycliste


Une position plus relâchée permet quand même une position aérodynamique.

  • La longueur du vélo.
    Trop souvent en clinique je vois des cyclistes qui se présentent avec un vélo trop long.  La distance entre le point d’appui des mains et des fesses est trop grande.  Le cycliste éprouve donc des inconforts, car il se sent trop loin de son guidon et trop appuyé sur ses mains.  Il est donc important de choisir un vélo de la bonne taille ( vidéo explicative par ici).
  • La géométrie du cadre.
    La géométrie du cadre a une incidence directe sur le confort et le positionnement du cycliste. Sur la photo ci-dessus, nous voyons clairement les caractéristiques de la géométrie du Trek Domane de Jean-Pierre.  La géométrie de ce vélo est très bien adaptée à un usage cyclosportif endurance.  Ainsi, la hauteur de la selle et du guidon est presque la même. La position neutre du cycliste est assez droite même si celle-ci permet d’aller chercher plus d’aérodynamisme si désiré.
  • La répartition du poids entre les fesses et les mains.
    Il est aussi possible de remarquer sur la photo que la position du tronc est bien relâchée.  Lors du questionnaire subjectif, Jean-Pierre retrouvait plus de 50 % de son poids sur la selle.  C’est un élément déterminant dans le confort du cycliste.  Cette répartition de la charge lui permettra aussi d’être stable et bien ancré sur sa selle.
  • Le travail des abdominaux et des stabilisateurs profonds.
    Finalement, lorsque le positionnement est optimisé il est important d’enseigner au cycliste à bien solliciter ses abdominaux et ses stabilisateurs profonds.  Je vous invite à regarder la vidéo d’exercice suivante afin de vous aider!

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Auteur L'Équipe Physiovélo

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